• De Charle de Gaulle à Bombay

    A 5h du matin, un aéroport est comme un bébé qui dort : apaisé, mais prêt à l’agitation. Les yeux (presque) fermés. Pas encore de services de safety bagage pour enrouler mon backpack dans de la bonne vieille cellophane. Un mec qui errait dans le coin m’amène à l’étage du dessous, vers un « safety bagage » improvisé. Je remonte aussitôt l’étage en me disant que l’arnaque n’a pas d’horaire.

    A 5h15 du matin, le personnel de l’aéroport est un peu plus personnel : yeux mi-clos, maquillage approximatif, sourires francs. Je voyage avec Swiss airline : mon jogging et mes chaussures de rando se mêlent aux costards-cravates et scolioses dues au pianotage incessant sur téléphone portable. Des businessmen and women dont les montres de luxe ont oublié d’arrêter le temps. Moi, je me sens déjà suspendue dans les aires grâce à Ekova et à mon casque de musique violet.

    L’escale à Zurich était presque surréaliste : des allées d’aéroport toute propres garnies de lampadaires, du désinfectant pour les mains dans chacune des toilettes (et non pas simplement à l’entrée des toilettes, à côté des lavabos communs). Dans l’avion en direction de Bombay, j’observe le soleil et survole les montagnes de l’Iran. L’Indienne à côté de moi, qui est professeure de yoga aux USA, saisit ma main pour m’enseigner les rythmes basiques de sa région.

    Il fait nuit : c’est l’heure d’atterrir sur terre.  

    Dans les airs - 2/11/2016


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