• Poème lacrymal

    La voilà, qui surgit encore une fois. Discrète, sereine, sans voix.

    La voilà, inodore, amère. Pourtant si belle chez le nouveau père.

    Tantôt rampant sur un sol aride ; tantôt déchaînée, et mon cœur se vide.

    Elle se dandine, peignant nos visages en clair-obscur. De l'allégresse à la tristesse pure.

    Je la garde précieusement au fond de mon âme, mes souvenirs d'enfance la nourrissent de flammes,

    La voilà qui peine à sortir, pleine de charme.

    La voilà, cette larme.

    La Shnie, Paris (novembre 2005).


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